LES SCIENCES HUMAINES
L’étude des sciences naturelles (jadis appelées « histoire naturelle ») s’est vue adjoindre en 1924 celle des sciences préhistoriques, elles-mêmes corrigées en 1950 en sciences historiques au fronton de notre « Revue périodique » (à laquelle aujourd’hui tout un chacun donne pour titre le nom de notre association). Si nous pensons qu’en 1981, P. Nectoux pouvait à juste titre parler du « développement des sciences naturelles en Saône-et Loire comme d’un phénomène régional » (Ecomusée-Info), nous n’en partageons pas moins l’opinion de M. Vitte qui estime que l’ouverture d’une association comme la Physiophile, « héritière de l’humanisme libéral », à l’histoire régionale et locale, mérite d’être dorénavant reconnue comme » une évolution nécessaire » (Ann. Acad. Mâcon, 1986). Les pages de notre revue regorgent maintenant d’articles historiques de toutes sortes, les plus nombreux étant évidemment consacrés aux épisodes qui ont marqué l’histoire sociale du Bassin minier. Certains auteurs nous confient aussi des articles qui traitent d’art et d’architecture, d’ethnologie ou de sociologie. À cet égard, l’étude des traditions populaires est souvent plébiscitée ; elle intègre un certain nombre de travaux portant sur la linguistique régionale (Edmond LAUXEUR, Jean-Pierre VALABRÈGUE).
Bien que les sciences humaines incluent l’archéologie, l’intérêt porté par la Physiophile à cette activité durant toute la seconde moitié du XXe siècle, suffit à expliquer pourquoi une ligne à part dans le menu lui est entièrement consacrée.
Les études en Sciences humaines sont donc acceptées dans leur globalité, en tenant compte des interférences qui existent naturellement entre les différentes disciplines qui les constituent. Les liens de plus en plus étroits qui rapprochent la Physiophile et l’Écomusée de la Communauté Creusot-Montceau (sections ethnologie, patrimoine, archéologie industrielle, etc… coordonnées par Thierry BONNOT), témoignent clairement de cette évolution.
Vidéo Youtube : Invitation au voyage ARTE 15/11/2023, La villa Perrusson